Anne Catherine Emmerich
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« La mère de Dieu accepta tout avec d’humbles actions de grâces ; d’abord, elle ne dit rien, mais un simple mouvement sous son voile exprimait sa pieuse émotion. Le petit corps de l’enfant se montrait brillant entre les plis de son manteau. À la fin, elle adressa à chacun quelques paroles humbles et gracieuses et retira un peu son voile en arrière. Oh ! j’ai pris là une nouvelle leçon ; je me disais à moi-même : avec quelle douce et aimable gratitude elle reçoit chaque présent ! Elle qui n’a besoin de rien, qui possède Jésus, qui accueille avec humilité tous les dons de la charité. Moi aussi, à l’avenir, je recevrai humblement et avec reconnaissance tous les dons charitables. Que de bonté dans Marie et dans Joseph. Ils ne gardaient presque rien pour eux, et distribuaient tout aux pauvres. » D’après les méditations d’Anne-Catherine Emmerich, religieuse augustine au Couvent d’Agnetenberg, à Dulmen, morte en 1824. |